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Tu ne m’as pas tuée, est une série documentaire de 10 épisodes, diffusée à TVA, dès le jeudi 17 janvier 21h30. Dans ce dossier, vous irez à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont vécu des drames familiaux. Vous y accompagnerez Elizabeth Laplante, elle-même affectée par la mort de sa mère, Diane Grégoire, et de son père Paul Laplante, accusé du meurtre de celle-ci. À travers ses yeux, mais aussi grâce à des extraits vidéos, des archives et des souvenirs personnels, vous découvrirez l'histoire de personnes résilientes et courageuses, qui ont généreusement accepté de revisiter l’horreur...

Les éléments se déchaînent

Un drame familial est probablement le pire cauchemar inimaginable. Une escalade de violence ou un acte impulsif se soldant par la destruction de familles et une onde de choc au sein de la population. Un dénouement tragique et résolument contre-nature.

Après tout, la famille n’est-elle pas censée nous protéger?

Le sujet est délicat et ne pourrait être mieux traité que par quelqu’un qui l’a personnellement vécu. Dans Tu ne m’as pas tuée, une série documentaire de 10 épisodes, la journaliste Elizabeth Laplante part à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont vécu des drames familiaux.

Elle-même affectée par la mort très médiatisée de sa mère Diane Grégoire, et de son père Paul Laplante, accusé du meurtre de sa mère, sa quête la conduira vers des mères et des pères dont les enfants ont été tués par les ex-conjoints ou des enfants qui ont perdu un parent aux mains de l’autre parent.

Une quête difficile, qui forcera la journaliste à revisiter des souvenirs douloureux.

«J’avais 19 ans lorsque mon monde s’est écroulé. Avant cette série, j’avais fait le choix de ne pas parler publiquement de ces évènements. Pour la toute première fois, j’ai décidé d’ouvrir toutes grandes les portes de mon intimité pour raconter notre histoire. L'occasion pour moi de rendre hommage à ma mère et de conclure, d'une certaine façon, un chapitre particulièrement douloureux de ma vie.»

Avec sobriété, Tu ne m’as pas tuée tente de comprendre comment ces personnes endeuillées et fragilisées peuvent arriver à se reconstruire, à retrouver goût à la vie et à garder espoir en l’avenir. Une série qui met en lumière les forces insoupçonnées d’êtres humains pour qui le mot résilience prend tout son sens.

Dans le reportage immersif que vous parcourez en ce moment, nous tenterons de vous guider à travers cette quête, en vous présentant les protagonistes de la série et les drames qu’ils ont vécus.

Nous vous offriront également une chronologie des évènements, sans oublier des archives et des extraits vidéo.

Mais surtout, nous souhaitons rendre hommage à des gens courageux, qui, grâce à l’empathie d’Elizabeth, prouvent que les auteurs des drames vécus n’ont pas réussi à tout leur prendre.

Elizabeth Laplante

La journaliste Elizabeth Laplante est la présentatrice de la série Tu ne m'as pas tuée et le fil conducteur de l’émission.

Sans verser dans l’apitoiement, elle s’ouvre sur les nombreux drames qui ont marqué sa vie.

À commencer par le suicide de son jeune frère Grégory, le 31 janvier 2007.

Un an jour pour jour plus tard, sa mère Diane Grégoire disparaît. Son père Paul Laplante est le dernier à l’avoir vue en vie. Selon ce qu’il a raconté aux policiers, sa femme serait restée dans leur voiture garée dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno, pour finir un sudoku, avant d'aller faire ses courses au centre commercial. Son mari était pour sa part allé déjeuner au restaurant. À son retour dans la voiture, sa femme n'était plus là.

Quelques mois plus tard, les enquêteurs de la police de Longueuil, assistés de l'escouade canine de la Sûreté du Québec, avaient mené des fouilles dans le bungalow du couple, à Saint-Hyacinthe. La police n'avait pas trouvé de preuves tangibles.

Deux ans et demi après la mystérieuse disparition de sa mère, la police de Longueuil affirmait détenir de nouveaux éléments confortant la thèse de l'homicide. Des recherches sont alors lancées autour d'une porcherie à Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie.

Quatre ans après sa disparition, les ossements de Mme Grégoire sont retrouvés dans un boisé, près d'une autoroute, et Paul Laplante, le père d'Elizabeth, est accusé du meurtre prémédité. Durant ces quatre années, Elizabeth - tout comme les enquêteurs chargés de l'affaire - n'obtiendra aucun aveu de Laplante. Le 9 janvier 2012, il se pend dans la cellule de la prison où il était détenu dans l'attente de son procès.

À la suite de ces évènements tragiques qui ont décimé sa famille, Elizabeth a ressenti le besoin de rencontrer des personnes qui ont subi des épreuves semblables aux siennes afin de leur parler et, surtout, de les écouter. «J’ai besoin de les entendre parler de ce qui les tient en vie, de ce qui leur donne espoir en l’avenir, même après avoir vu ce qu’il y a de plus laid dans l’être humain. Leur façon d’aborder leur vie est inspirante et c’est ce que je souhaite raconter à travers cette série.»

Chronologie des évènements

31 janvier 2008

Diane Grégoire, 51 ans, est portée disparue.

Selon la version des faits donnée par Paul Laplante, Mme Grégoire avait décidé de rester dans leur voiture garée dans le stationnement des Promenades St-Bruno, pendant que lui-même était allé déjeuner dans un restaurant du centre commercial. Quand il est retourné à la voiture un peu plus tard, sa femme n'était plus là.

1er février 2008

Les policiers de Longueuil installent leur poste de commandement mobile dans le terrain de stationnement des Promenades St-Bruno et entament les recherches.

5 février 2008

Après avoir interrogé plusieurs témoins et visionné les bandes vidéo du centre commercial, les autorités indiquent qu'ils n'ont aucune preuve que Diane Grégoire a bel et bien pénétré à l'intérieur des Promenades St-Bruno.

12 septembre 2011

La police confirme la thèse de l'homicide. Lire l'article original

21 novembre 2011

Les ossements de Diane Grégoire sont retrouvés par un passant dans un terrain boisé de Coteau-du-Lac. Lire l'article original

Peu de temps après, Elizabeth tente de soutirer des confidences à son père au sujet du meurtre de sa mère. Les policiers installent un dispositif d'enregistrement numérique de type body-pack sur son corps. Elle n'obtiendra aucun aveu. Lire l'article original

13 décembre 2011

Arrestation de Paul Laplante dans un commerce de Saint-Hyacinthe pour le meurtre de Diane Grégoire. Laplante passe environ six heures en interrogatoire aux mains d'un enquêteur. Décidé à ne pas parler, il va jusqu'à entonner des chants religieux, à se boucher les oreilles et à se coucher sur le sol. Lire l'article original

14 décembre 2011

Au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield, Paul Laplante est formellement accusé du meurtre prémédité de sa femme Diane Grégoire. Le mobile du meurtre de la mère de famille de 51 ans serait d'ordre financier. Lire l'article original

9 Janvier 2012

Paul Laplante se suicide en prison. Lire l'article original

« J’ai grandi dans une famille unie, avec des parents aimants. J’étais fière de ma famille et j’étais convaincue de la chance que j’avais. »
« La première bombe dans ma vie ça a été le suicide de mon petit frère Grégory à l’âge de 13 ans, moi j’avais 18 ans. Un an plus tard presque jour pour jour, j’apprenais que ma mère était portée disparue aux Promenades St-Bruno. »
« Aujourd’hui je suis journaliste. Durant l’enquête, les quelques détails que j’avais, mes sentiments par rapport à ça, je ne pouvais pas les partager pour des raisons évidentes. Aujourd’hui pour la première fois je sens que je peux parler de mon histoire, de celle de ma mère, de ma famille. »
« Le propriétaire du terrain est allé plus loin qu’à l’habitude. Puis c’est là qu’il a découvert les ossements avec le manteau, le manteau Kanuk de ma mère. Le manteau jaune. »
« Il était devant nous, les mains dans le dos, menotté, puis il ne nous a jamais regardés. »